Les échanges commerciaux de produits laitiers sur le marché mondial ont reculé de 2 % en 2022, en équivalent matière sèche du lait, calcule Global Dairy. Cette baisse est le reflet du recul de l’offre mondiale et de la demande, notamment de l’ensemble Chine/Hong-Kong, à cause de la flambée des prix. A noter que les États-Unis se distinguent avec une belle envolée de leurs envois. Sur le seul mois de décembre, la baisse est de 1,8 %, recul imputable en premier lieu à la baisse des exportations néo-zélandaises de poudre grasse vers l’ensemble Chine/ Hong-Kong. Beurre et lactosérum étaient aussi un peu moins échangés sur le marché mondial, mais poudres de lait écrémé, fromages et matières grasses affichaient des progressions.
En janvier, les achats chinois de poudre grasse à la Nouvelle-Zélande sont restés limités (-5,5 %), mais l’île océanique fait évoluer son mix produit avec davantage de poudre de lait écrémé, dont elle a exporté au total 51 300 tonnes en janvier, 70 % de plus que l’an dernier, et 55 % de cette croissance était à mettre sur le compte de l’ensemble Chine/Hong Kong. Les exportations de matières grasses y ont aussi progressé de 12,9 % à 10 750 t.